L’écriture de terrain de Lamia Ziadé

Isabelle Bernard

Résumé


Cet article s’intéresse au thème de l’histoire revisitée dans les écritures de terrain d’auteurs contemporains  et propose un parcours dans les trois romans graphiques de Lamia Ziadé, une artiste libanaise, née en 1968, installée en France.

Suivant un plan tripartite, il scrute d’abord l’esthétique hybride, picturale et scripturale, de l’artiste mise en œuvre dans Bye Bye Babylone (2010), Ô nuit, Ô mes yeux (2015) et Ma très grande mélancolie arabe (2017) qui consiste globalement en allers et retours entre le terrain et la bibliothèque ; il cerne ensuite son approche historienne plus qu’historique, décalée et personnelle, des grands événements autant que des personnalités du XXe siècle au Moyen-Orient et s’attache enfin au devoir de mémoire qui sous-tend les récits illustrés, en particulier à travers une tentation autobiographique doublée d’un engagement politique de l’auteure.


Mots-clés


Lamia Ziadé ; roman graphique ; écriture de terrain ; devoir de mémoire

Texte intégral :

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2012 | Revue critique de fixxion française contemporaine |  (ISSN 2033-7019)  |  Habillage: Ivan Arickx |  Graphisme: Jeanne Monpeurt
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